Ses pâtisseries gourmandes alliant créativités et originalités surprendront les palais les plus exigeants. La subtilité de ses chocolats est une véritable invitation au voyage.
Avec son allure de rocker assagi, Roland Zanin se souvient de son enfance au-dessus du fournil paternel : « J’étais bercé d’odeurs. Le week-end, au petit matin avec mon frère, on aidait à équeuter les fraises, gratter les plaques et faire la plonge. L’après-midi, le laboratoire devenait notre salle de jeux. »
À 17 ans pourtant, il se met à rêver d’ailleurs, de liberté… Il quitte ainsi la vie rythmée par les fournées pour une tranche de vie de musicien comme chanteur et guitariste. Mais après une tournée, il comprend qu’il aime plus que tout la pâtisserie… avec un grand P : « Un livre d’Yves Thuriès m’est tombé entre les mains et c’était parti ! Tout ce que je voulais se trouvait tout d’un coup à ma portée ! » Des rencontres avec Gabriel Paillasson et Yves Thuriès marqueront le jeune pâtissier. Sans oublier la dimension créative de la chocolaterie qui le fascine au point de se mettre un temps à la peinture ! Fascination initiée par sa rencontre avec Jacques Bellanger – alors Meilleur Ouvrier de France et depuis confrère Relais Desserts – qu’il voit décorer un œuf en chocolat au pinceau à l’occasion du Sirha en 1983.
Son brevet de maîtrise obtenu, il travaillera en famille jusqu’à la retraite du père en 1997. Deux ans plus tard, il ouvre une boutique. Marie-France, enceinte de leur fils, est de l’aventure.
Roland aime faire évoluer ses gammes : « Je note, dessine quand j’ai du temps, puis avec mon équipe nous faisons des essais. » C'est ainsi qu'a été crée l'ensemble de ces délicates oeuvres sucrées. Fier de sa région, il nomme ses pâtisseries le "Mont-Blanc", le "Mont Joly" ou encore le "Dômes de Miage" en référence aux célèbres montagnes qu'entourent la Maison Zanin.